Vrais Avis Clients
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La récente découverte d’un document confidentiel expliquant les conditions d’utilisation du Cloud d’Oracle, inquiète les experts, qui nous recommandent de bien lire le contrat proposé par la société avant de se lancer dans l’hébergement web en sauvegarde.

Alors qu’Oracle a lancé en 2012 une large gamme de service Cloud, dont un service IaaS, un service PaaS des applications de fusions et même un réseau social, le document découvert en ligne et aujourd’hui inaccessible inquiète par certaine condition. Ainsi alors que les conditions d’utilisation respectent les standards du marché pour ce type de service, certains points sont plutôt inquiétants. Ainsi comme nous l’explique Ray Wang, analyste et CEO de Constellation Research, bien que la plupart des conditions d’utilisation respectent les standards, certains points reste litigieux. Ainsi Oracle s’accorde par exemple le droit de suspendre l’accès aux comptes utilisateurs en cas de litige ou en cas de violation des conditions d’utilisation. Selon lui les clients devraient pouvoir avoir accès à des explications claires sur le champ d’application de ses sanctions. Puisqu’après un abonnement au service, l’utilisation du Cloud et l’accès aux informations sauvegardées peut être capital. Contrairement à un logiciel sur site, une interruption ou suspension du service sera en effet très compliqué à gérer.

Le problème des interruptions de service

Frank Scarvo analyste et président du cabinet -conseil IT Strativa, s’intéresse lui à un autre point litigieux. Ainsi dans la présentation de ses services Cloud Oracle déclare une disponibilité du système de 99,5 %. Mais ce taux est en fait calculé sur la disponibilité planifiée, ainsi la société s’autorise une grande liberté sur les temps d’arrêt imprévus qui devraient être beaucoup plus clairement détaillé pour pouvoir réellement répondre aux besoins des utilisateurs. Oracle s’accorde par exemple le droit de suspendre exceptionnellement les services proposés en cas d’indisponibilité des services de gestion et d’administration qui incluent les services de reporting et de traitement des transactions de base. Cet ajout aux conditions d’utilisation paraît en effet disproportionné, puisque dans la mesure ou la société Oracle contrôle la totalité du système, on peut se demander comment la société peut qualifier d’exceptionnelle une indisponibilité qui est de son ressort.

De plus, un autre point parait encore plus litigieux, cette fois dans le domaine de la sécurité. Oracle déclare ainsi assurer la responsabilité de la sécurité totale du système et du renforcement des mesures en cas de besoin. Mais cette déclaration est suivie d’une exception du contrat de service en cas de piratage ou d’attaque de virus. On peut en effet comment Oracle se permet de se dédouaner en cas de telle attaque alors qu’il se déclare responsable de la sécurité du système. Une attaque de virus ne devrait donc pas permettre à la société de se dégager de son obligation de disponibilité du service. D’autant plus qu’Oracle ne permet pas à ses clients d’utiliser des outils externes pour surveiller la disponibilité réelle du service. Ainsi la société s’arroge le droit de suspendre le service sous certaines conditions bien obscures, mais se permet en plus d’interdire tout moyen de contrôle indépendant pour vérifier la disponibilité réelle du service payé par l’utilisateur.

Pour en savoir plus : Les meilleurs serveurs Cloud

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Ben / @Ben

Rédacteur en chef @top10hebergeurs.com depuis 2003

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