Comment choisir le meilleur hébergement web illimité pour vous ?
Lorsque vous choisissez un hébergement web illimité, vous devez réfléchir à plusieurs facteurs :
- Votre budget. Définissez-le dès le début et utilisez-le pour affiner votre recherche. Si vous cherchez un hébergeur discount, Hostinger est une excellente option. Mais si vous avez besoin d’un support très réactif, ou de performances avancées, choisissez plutôt un hébergeur un peu plus cher tel que Infomaniak ou Ex2 en France, ou BlueHost ou Dreamhost aux Etats-Unis.
- Les outils spécifiques dont vous avez besoin. Vous souhaitez Wordpres pré-installé ou des sauvegardes quotidiennes, Ex2 offre ça. Vous voulez une offre mail comparable à Google Workspace, Infomaniak en propose une. Vous voulez créer un réseau de blog pour votre SEO, o2switch propose plein d’outils pour cette utilisation là.
- Les tarifs, en tout aussi important, les conditions de renouvellement. De très (trop) nombreux hébergeurs ont des structures de prix assez trompeuses. Par exemple, les prix de Hostinger augmentent considérablement lors du renouvellement, pareil du côté de Ionos dont les prix peuvent être multipliés par 5 au moment du renouvellement, alors que des hébergeurs tels que o2switch, Ex2 ou Planethoster ont des prix transparents dès le départ.
- La facilité d’utilisation est également importante, surtout si vous avez débutez dans le domaine de l’hébergement. Ex2 est connu pour avoir le meilleur support pour les débutants. D’autres plateformes, comme celle de InMotion ou celle d’Infomaniak peuvent être un peu plus difficiles à prendre en main.
Nous vous recommandons de commencer par les meilleurs fournisseurs d’hébergement Web illimité cités dans le tableau ci-dessus. Examinez attentivement chaque option, présélectionnez quelques-unes de vos favorites et approfondissez votre recherche pour trouver l’option la plus appropriée à vos besoins.
Comment testons-nous l’hébergement web illimité ?
Pour tester l’hébergement Web illimité, nous commençons par sélectionner les plans illimités des hébergeurs que nous recommandons par ailleurs pour faire un premier tri. Nous regardons ensuite les fonctionnalités, le service clientèle, les bases de connaissance disponible, etc. Ensuite, nous nous ouvrons un compte anonymement pour pouvoir procéder à nos tests pratiques.
Nous clonons notre site wordpress test (identique sur l’ensemble des plans testés). A toutes les étapes, nous notons les difficultés éventuelles rencontrées (ou les aides offertes), et nous mettons l’accent sur la facilité d’utilisation et les outils intégrés.
Des tests de performance sont mis en place par le biais d’outils tiers sur une période donnée (souvent plus d’un moi) pour surveiller le temps de fonctionnement du site de test et les temps de réponse du serveur. La sécurité faisant partie intégrante de tout site Web et de tout plan d’hébergement, nous examinons la facilité avec laquelle il est possible de configurer un certificat SSL et nous nous penchons sur la sécurité Web générale de l’hébergeur.
Nous analysons également le panneau de contrôle pour nous assurer qu’il est intuitif et qu’il contient les outils nécessaires. La réactivité et les connaissances du service clientèle sont établies par le biais des demandes d’assistance, tandis que les plans tarifaires sont étudiés et expliqués en détail pour vous aider à comprendre les remises initiales déroutantes et les augmentations après la fin de la première période.
Enfin, nous examinons les conditions de service pour déterminer ce que signifie réellement l’expression “hébergement illimité” pour l’hébergeur en question.
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Attention aux “modalités de service”
Les termes peuvent variées, “illimité” ou “non mesuré”, mais sont toujours associés à une petite astérisque qui renvoie en bas de page à quelque chose du genre “soumis à notre politique d’utilisation équitable et/ou acceptable“. C’est la pierre angulaire de l’offre illimitée.
Dreamhost, par exemple, déclare que : “L’espace d’hébergement partagé ne peut être utilisé que pour les fichiers web, le courrier électronique actif et le contenu des sites web des utilisateurs. L’espace d’hébergement partagé ne peut être utilisé pour le stockage (qu’il s’agisse de médias, de courriels ou d’autres données), y compris, en tant que stockage.”
En d’autres termes, les fichiers HTML et CSS, les scripts, les images et le contenu similaire sont acceptés, mais les vidéos, les archives, les sauvegardes et les fichiers connexes ne le sont pas. Et n’essayez pas, votre hébergeur n’aura aucun problème à trouver ces fichiers.
Certains hébergeurs sont un peu plus généreux. Ex2 et Planethoster autorise jusqu’à 10 Go de vidéos ou d’autres fichiers multimédia, 10 Go d’archives par exemple.
Généralement ce n’est pas vraiment un soucis, sauf si effectivement vous aviez prévu d’utiliser votre hébergeur comme espace de sauvegarde. Mais honnêtement, même si vous pouviez le faire, ce n’est pas une bonne solution tant il en existe de bien meilleures telles que Google Drive, Dropbox ou encore Microsoft OneDrive.
La bande passante et les autres ressources “illimitées” sont aussi “contrôlées” par l’hébergeur. Chez BlueHost par exemple, les conditions d’utilisation annoncent “Dans la plupart des cas, les sites Web des utilisateurs seront en mesure de supporter autant de trafic que l’utilisateur peut légitimement acquérir. Toutefois, BlueHost se réserve le droit de limiter le temps de processeur, la bande passante, les processus ou la mémoire dans les cas où cela est nécessaire pour éviter d’avoir un impact négatif sur les autres utilisateurs.”
Même si cela parait évident, cela montre bien qu’il existe des moyens de limiter la bande passante et que votre hébergeur n’hésitera pas à le faire au besoin.
L’hébergement de plusieurs sites Web a également des conséquences importantes. Oui, vous pouvez héberger 100 sites Web sur un seul compte partagé, mais il est tout à fait possible qu’ils obtiennent 1 % des ressources dont ils ont réellement besoin. Donc, plus vous hébergez de sites, plus ils seront lents.
Nous le répéterons jamais assez : lisez les CGV avant de vous engager. Les passages les plus intéressants se trouvent généralement dans la rubrique “Modalité de service” ou “Politique d’utilisation”, mais consultez également la page des conditions générales de service.
Limites techniques de l’hébergement illimité
Bien que les hébergeurs soient généralement très vagues sur ce que l’hébergement “illimité” vous apporte réellement, la vérification de certaines limites techniques clés peut vous en apprendre davantage.
L’inode est un bon point de départ. Un inode est une entrée dans l’index d’un système de fichiers qui stocke les détails d’un fichier ou d’un répertoire. Un hébergeur peut dire qu’il offre un stockage illimité, mais il limitera très certainement le nombre total d’inodes que vous pouvez utiliser, fixant ainsi un nombre maximum de fichiers.
Le chiffre standard est d’environ 250 000, ce qui ne semble pas être un gros problème. Mais cela peut varier considérablement d’un hébergeur à l’autre. Bluehost a fixé une “limite souple” de 50 000 pour les comptes cPanel, Bluehost, en autorise le double. Les e-mails prennent un inode chacun, ce qui signifie que 50 boîtes de réception IMAP contenant chacune 1 000 e-mails utiliseraient 50 000 inodes à elles seules. Ca peut aller très très vite.
Même si vous n’avez pas atteint votre limite d’inodes, le fait d’en avoir “trop” peut avoir des conséquences. Par exemple, bien que de nombreux services prennent en charge jusqu’à 250 000 inodes, les comptes à plus de 100 000 inodes sont généralement exclu des sauvegardes. Ex2 par exemple vous enverra un email pour vous prévenir que tant que votre espace disque n’est pas redescendu sous une certaine taille, les sauvegardes gratuites quotidiennes sont suspendues.
Les créateurs de sites Web par glisser-déposer posent aussi un problème particulier. Ils sont souvent inclus dans les formules d’hébergement mutualisé, mais beaucoup d’entre eux imposent des limites strictes quant au nombre de pages ou à la taille du site qu’ils peuvent prendre en charge. Et malheureusement, de nombreux hébergeurs “oublient” de vous en informer dès le départ. Vous ne vous en rendrez compte que lorsque vous aurez atteint la limite et que l’hébergeur vous expliquera que vous pouvez obtenir un nombre illimité de pages, mais seulement si vous payez pour passer à la version supérieure.
Alors, “illimité” = publicité mensongère ?
Soyez sceptique quand un hébergeur annonce un service ‘”illimité”. Ce n’est pas possible physiquement et vous serez donc confronté à certaines limites. A vous de trouver lesquelles car il est rare que l’hébergeur les annonce clairement.
Prenez le temps de vous renseigner sur les limites qui vous importent vraiment. Avez-vous besoin d’un grand nombre de comptes de messagerie, ou la taille de votre boîte de réception vous importe-t-elle ? Il existe d’énormes différences entre les hébergeurs, alors si un hébergeur n’est pas clair, ouvrez une session de chat en direct et renseignez-vous avant d’acheter. Si l’hébergeur n’a pas de chat en direct… passez votre chemin !
