# | Hebergeur | Rating | Caracteristiques | Points Forts | Avis Hebergement Web |
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| Le plus écologique 🍃♻️ | TEST ET AVIS VOIR Ex2 | |
2 |
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| Indépendance et qualité Suisse 👍 | TEST ET AVIS VOIR Infomaniak | |
3 |
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| Bon rapport qualité/prix 💰 | TEST ET AVIS VOIR HostPapa |
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Avec l’explosion d’Internet et la multiplication des sites et des blogs qu’il faut héberger, la consommation d’électricité est en hausse constante. A l’heure des préoccupations gouvernementales sur l’environnement, beaucoup d’hébergeurs ont décidé de faire fonctionner leurs bureaux et surtout leurs serveurs, à l’aide d’énergies renouvelables. Cela s’appelle l’hébergement écologique (ou green hosting en anglais) !
Même si les soucis environnementaux sont sur le devant de la scène depuis déjà quelques années, ce n’est que depuis peu que les acteurs du secteur ont décidé d’œuvre également pour la planète en adoptant un moyen d’hébergement plus respectueux de la Terre. Ce mouvement, appelé en dehors de nos frontières, « Green Hosting », favorise l’électricité verte pour doper le marché. « Cette année, plus de 40 millions de nouveaux sites personnels ou d’affaires vont venir s’ajouter à l’Internet. Si seulement 1 million de ces sites web pouvait opter pour un hébergement « vert », cela reviendrait à planter 240 000 arbres » affirme Mike Corrales, fondateur de Greenest Host.
Aux Etats-Unis, la société AISO est la première à détenir un « datacenter » entièrement alimenté à l’énergie solaire. Avec un parc de 200 kilomètres, à l’Est de Los Angeles, il apparaît comme un emblème du « web socialement responsable ».
En France, la société Ikoula, créée en novembre 2007, s’est lancée dans la course au « vert » en établissant un contrat avec EDF pour avoir une électricité générée par les énergies renouvelables. Même si la petite PME, faute de moyens, ne peut pas encore installer de panneaux solaires ou une pile à combustible pour son serveur, elle a choisi d’œuvrer pour un hébergement écologique en couvrant au moins 20 % de ses besoins électriques avec du « propre ». Par ailleurs, et selon les études réalisées dans ce domaine, il semblerait qu’actuellement la puissance de calcul des serveurs ne soit utilisée qu’à hauteur de 10 à 20 % de leur potentiel. Selon Arnaud Tayac, directeur associé d’Ikoula, en augmentant la charge à 70 ou 80 %, cela permettrait de faire « tourner plusieurs serveurs virtuels sur un serveur physique », soit une économie de consommation électrique.
La carte « Hébergement écologique », au-delà de cet enjeu planétaire, est également une stratégie globale pertinente pour toutes les entreprises qui s’y adonnent : « les gains sont humains, internes par la satisfaction de mettre en œuvre des valeurs partagées par l’équipe » (Arnaud Tayac). Par ailleurs, la société s’offre aussi une image et une notoriété « verte » qui, à proposition équivalente en termes de prix, séduit de plus en plus le public. Les sites clients peuvent également afficher un pictogramme affirmant ainsi qu’ils œuvrent également pour un monde plus propre, en réduisant de 60 % les émissions de CO2 de son hébergement.
En Suisse, la société Infomaniak a crée une charte écologique et s’est engagé à respecter l’environnement à travers une liste de 35 engagements. Parmi ces engagements, Infomaniak s’engage à n’acheter que de l’énergie électrique d’origine 100% hydraulique, l’entreprise s’engage aussi à n’utiliser que véhicules d’entreprise roulant à l’énergie électrique, et les déplacements des employés en avion sont compensés par une taxe CO2. L’organisation Suisse de protection du climat myclimate a par ailleurs confirmé qu’un Infomaniak est climatiquement neutre.
Pour en savoir plus sur l’hébergement vert.
Avant de choisir un hébergeur web pour votre site web, vous pouvez vous assurer de l’engagement écologique et comparer chaque hébergeur en vous servant de la liste suivant :
Il n’y a pas de rapport direct entre l’hébergement web et le réchauffement climatique. Cependant, l’hébergement web peut contribuer indirectement au réchauffement climatique en utilisant de l’énergie pour alimenter les serveurs et les centres de données qui hébergent les sites web.
L’utilisation d’énergie pour l’hébergement web peut entraîner la production de gaz à effet de serre, qui contribuent au réchauffement climatique. Par conséquent, il est important que les fournisseurs d’hébergement web et les utilisateurs de ces services prennent des mesures pour minimiser leur impact environnemental.
Ces mesures peuvent inclure l’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter les serveurs et les centres de données, ainsi que l’optimisation des serveurs pour économiser de l’énergie. De cette façon, l’hébergement web peut être utilisé de manière responsable et durable, sans compromettre la sécurité et la disponibilité des sites web.
Il est difficile de donner un bilan carbone précis pour un site web moyen, car cela dépend de nombreux facteurs tels que la taille du site, le nombre de visiteurs, l’emplacement des serveurs et des centres de données, etc.
Cependant, on estime généralement qu’un site web moyen peut générer environ 100 à 400 grammes de dioxyde de carbone (CO2) par visite. Cela peut sembler peu, mais lorsqu’on prend en compte le nombre de sites web existants et le nombre de visiteurs qu’ils reçoivent, cela peut représenter une quantité significative de gaz à effet de serre.
Par conséquent, il est important que les fournisseurs d’hébergement web et les utilisateurs de ces services prennent des mesures pour minimiser leur impact environnemental. Cela peut inclure l’utilisation d’énergies renouvelables, l’optimisation des serveurs pour économiser de l’énergie, et la mise en œuvre de stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le bilan carbone d’un centre de données dépend de nombreux facteurs, tels que la taille du centre de données, la quantité de serveurs et d’équipements qu’il contient, les méthodes utilisées pour refroidir les serveurs, et la source d’énergie utilisée pour alimenter les équipements.
En général, un centre de données peut générer une quantité significative de gaz à effet de serre, en particulier en raison de la quantité d’énergie nécessaire pour alimenter les serveurs et les équipements. Selon les estimations, un centre de données peut générer environ 100 à 200 kg de CO2 par mètre carré par an.
Cependant, il est possible de réduire l’impact environnemental des centres de données en utilisant des sources d’énergie renouvelables, en optimisant les systèmes de refroidissement, et en mettant en œuvre des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De cette façon, les centres de données peuvent continuer à fournir des services essentiels tout en limitant leur impact sur l’environnement.